La veille de quitter définitivement l'école, tous
La veille de quitter définitivement l'école, tous se réjouissaient, tandis que moi, je ravalais mes larmes et ce sang transparent qui coulait si vite de mes yeux
Première circonstance où je me suis sentie autre, différente, comme mise à l'écart
Première vraie blessure qui n'a jamais cicatrisé et qui ne cicatrisera surement jamais
Mon avenir m'angoisse.
Ce permanent et douloureux besoin de tout te décrire, tout te dire, te dire comme je t'aime et comme j'ai mal de quitter tout ça d'un seul coup
Mais c'est si dur de les pronnoncer devant toi, que je ne peux articuler aucun mot, je suis comme un ordinateur programmé pour te le dire qui bug seulement devant toi
Faisant dévier mon chemin, tu m'as déchirée, tu as fais de moi une horreur
Ces mots me pénètrenent, prennent possession de moi
Quelle sera ma vie ? Et ces obscures aspirations et passions qui me travaillent, où vont-elles me conduire ?
Toi qui m'as trouvée et puis qui m'as laissé dans une telle souffrance